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 RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS

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River Strahovski
River Strahovski
TRAPPED IN THE MEMORIES OF YOU

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MessageSujet: RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  EmptyLun 3 Mar - 17:41




« River Sofia Strahovski »

And the arms of the ocean are carrying me never let me go, never let me go


☇ LETTERS FROM THE SKY


nom ∞ Starhovski ou un prénom que toute bonne maitresse d’école qui se respecte est incapable de prononcer correctement. Comme la plupart des noms de famille venant de Pologne me dirait-vous. Et encore dites-vous que vous avez le droit là à la version américanisé de la chose Strzechowski, voilà la version originale et c’est là que ça devient le bazar. Je me suis toujours dis qu’un jour j’arriverais à placer la véritable version de mon nom au scrabble. Sérieusement un Z et un W le jackpot. Plus sérieusement mon nom de famille je l’aime plus que tout parce que c’est la seule chose qui me reste de mon père et aussi parce que ça en jette sur ma blouse à l’hôpital   prénoms ∞ L’histoire derrière mon prénom je les figurez-vous toujours trouver assez comique c’est tout à fait le genre de chose qui semble avoir être créer de toute pièce pour combler les vides au sein d’une conversation. Croyez-le ou non j’ai bien failli m’appeler Agnetha. Oui oui comme la chanteuse d’ABBA dont mon père était fou amoureux quand il était encore adolescent comme il le disait si bien il aurait fait n’importe quoi pour une Agnetha. Comment est-ce que j’ai finalement obtenue River comme prénom ? Je le dois à ma mère. River était à l’époque le seule mot en anglais qu’elle connaissait et elle en aimait la sonorité. Puis ce prénom-là avait l’avantage de convenir aussi bien à une fille qu’à un garçon puisque mes parents avaient décidé de laisser le secret planer au sujet de mon sexe jusqu’à ce que je pointe le bout de mon nez. Mon second prénom quant à lui est tout ce qu’il y a de plus féminin au monde : Sofia qui fait référence à ma grand-mère maternelle.    date de naissance & âge ∞ Je suis née le 9 septembre 1989 et j’ai aujourd’hui 24 ans lieu de naissance ∞ J’ai vu le jour à Varsovie, la capitale Polonaise. nationalité & origines ∞ Née en Pologne de parents polonais j’ai bien évidement la nationalité polonaise, la nationalité américaine n’est arrivé elle que bien après avec le remariage de ma mère et des années de démarche administrative. En ce qui concerne mes origines la Pologne étant un ancien pays de L’URSS j’ai sans surprise du sang russe qui coule dans mes veine me venant tout droit de ma grand-mère maternelle situation ∞ Officiellement célibataire officieusement maîtresse d’un homme marié depuis plusieurs mois maintenant. La vérité c'est que cette situation me conviens parfaitement. Je ne veux plus jamais laisser ma vie être guider par le moindre sentiment. Un cœur de pierre voilà ce que j'ai décider de devenir. Parce que je ne veux plus jamais avoir à connaître la peine, se troue béant dans mon cœur lorsque l'amour s'en va, disparaît. métier et/ou études ∞ Gamine j’avais un rêve celui de devenir médecin. De quoi rendre fière mon père.  Rêve que je n’ai jamais lâché. Oui ça a été horriblement dur et plus d’une fois j’ai cru que l’échec était au bout de la route. Mais à force de volonté et de travail acharné ont fini toujours par y arriver.  Me voilà donc dans ma première année d’internat de médecine.  Mon but ultime ? Devenir chirurgien pédiatre classe sociale ∞ La vie n’a pas toujours était facile pour moi. J’ai des souvenirs précis de la galère de mes parents quand ont été encore à Varsovie quand ont étaient même pas sûr d’avoir assez pour tenir jusqu’à la fin du mois. C’est vrai qu’on ne roulait par sur l’or mais ont été heureux.  En tout cas bien plus que lorsque l’argent à commencer à arriver avec le remariage de ma mère. Alors oui c’est vrai aujourd’hui j’ai une situation plus que confortable mais à quel prix ?    trait de caractères ∞ ambitieuse ∞ courageuse ∞ jalouse ∞ loyale ∞ sensible ∞ curieuse ∞ à l'écoute ∞ drôle ∞ sociable ∞ bourrue de travail ∞ têtue ∞ consciencieuse ∞ possessive ∞ impulsive ∞  mystérieuse ∞ dévouée ∞ sociable ∞ énergique ∞  maternelle ∞ charismatique ∞ extravertie ∞ féminine ∞ rancunière ∞ incertaine ∞ joueuse ∞ insolente ∞ passionné ...



☇ THE MEMORY OF A HEART


► depuis combien de temps habitez-vous à green valley ?  Cela va faire dix ans cette année que j’ai élu domicile à Green Valley. Je ne vais pas vous mentir, au début c’était horrible. D’abord parce que je n’avais absolument pas choisit de quitter la Pologne et d’y laisser tout ce qui me restait de mon père. Autant dire les choses de façon clair j’avais clairement le mal du pays. Je n’arrivais simplement pas à m’adapter au mode de vie américain à des milliers d’année lumière de ce que j’avais jusqu’alors connu. Puis je détestais mon nouveau quartier si loin de l’ambiance si chaleureuse de mon tout petit appartement. Sans nul doute j’ai haïs pendant plusieurs longs mois Green Valley mais, comme on dit souvent entre l’amour et la haine il n’y a qu’un pas. Comme tout adolescent j’ai fini par m’adapter à mon nouvelle environnement et à même l’apprécier à sa juste valeur. Mais, ce qui a l’heure actuelle me fait le plus aimer Green Valley c’est sans doute la bande de joyeux lurons avec qui je partage mon appartement.  ► que représente l'amour à vos yeux et l'avez vous connu ? Je ne sais pas ce qui est le plus cruel entre l’amour et la vie. Vous savez la vie vous fait croire que l’amour et là de l’autre côté de la porte et que vous n’avez qu’à tendre la main pour le saisir pour découvrir un nouveau monde merveilleux dont vous n’imaginiez jusqu’alors pas l’existence. Alors vous rentrez dans le tourbillon qu’est l’amour, vous vous laissez porter comme on se laisse porter au grès du vent. L’amour m’a d’abord fait aimer mon père, mon héros que la vie à pris trop vite.  Puis ce qu’ils appellent le grands amour, ce sentiment amoureux  si beau, si pur avec ce garçons merveilleux avec lequel  je me voyais déjà finir mes jours mais, là encore la vie à décider de me le prendre.  Comment voulez-vous que je ne trouve pas l’amour cruel ?  L’amour n’est pas fait pour durer quand bien même vous pouvez y croire au plus profond de votre âme. C’est pour ça que j’ai décidé de devenir ce que les grands littéraires appels la femme de l’ombre, la maîtresse d’un homme marié. Une chose est sûr personne ne pourra me le prendre puisqu'il n’a jamais été à moi  ► quel est le plus plus gros regret de votre vie ? Mon plus gros regret ? Ne pas avoir suffisamment profité d’eux. Il y a un tas de chose que j’aurais aimé pouvoir partager avec mon père, un tas de choses que j’aurais aimé pouvoir lui dire sans jamais en avoir la chance. J’ai eu ma chance avec lui sur son lit d’hôpital cette nuit-là. C’est vrai j’ai eu une chance immense que certain n’ont pas. Un dernier baiser et des derniers mots d’amour. Mais, j’aurais aimé que la vie me le laisse plus longtemps, j’aurais aimé ne pas avoir à vivre une chose pareille à nouveau ► avez-vous des manies, particularités ou autres ? Elle ne quitte jamais l’alliance de son père qu’elle porte autour du coup ∞  Lorsqu’on l’énerve un peu les origines reprenne le dessus et vous pouvez être sûre qu’elle se mettra à utiliser le polonais ∞   Considère c’est colocataires  comme ça véritable famille ∞ Elle ne s’est jamais véritablement bien entendu avec sa mère et son remariage n’a rien arrangé ∞  Il lui arrive souvent de changer rapidement d’humeur : elle peut être souriante et la minute d’après se refermé tel une huitre ∞  Têtue et susceptible elle se vexe vite pour rien ∞ Elle a toujours adoré les enfants et à un vrai don avec eux c’est en partie pour ça qu’elle a décidé de venir chirurgien pédiatre ∞ Elle déteste se l’avouer mais elle est complétement accro à son téléphone portable, si ce n’est pas pour parler avec ses colocataires c’est pour rester informer de ce qui se passe dans le monde ou encore jouer à des jeux plus débile les uns que les autres. ∞  Contrairement à la plupart des internes en médecine elle ne carbure pas au café, pire encore elle déteste ça. Son truc à elle c’est le thé ∞ Elle a une salle manie qui en agasse plus d’un : monter les yeux au ciel ∞ c’est une personne très ordonné si bien que la plupart de ses colocataires lui disent souvent qu’elle est maniaque ∞ Véritable catastrophe ambulante en cuisine elle n’est même pas capable de faire cuire des pattes correctement ∞ Elle ne parle jamais de lui, même pas au personne qui l’on connut ∞  Elle a mis un temps fou à se débarrasser de son accent polonais mais aujourd’hui si vous ne connaissais pas son nom de famille difficile de savoir qu’elle vient de Varsovie ∞







☇ OPEN YOUR EYES

célébrité ⊱ Phoebe perfect Tokin  RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  722410393  pseudo/prénom et âge ⊱ Fallen Angel / Cyrielle - 20 ans monsieur l'agent  RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  1475627792 . présence sur le forum ⊱ 7/7 everyyyyyday ou avez-vous connu MTB ? ⊱ MUHAHAHAHA  RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  4272576922  avez-vous pris un scénario ? ⊱ Non mon capitaine possédez-vous d'autres comptes sur le forum ? ⊱ pas encore mais ça ne serait tarder connaissant les tentatrices qu'on a sur ce forum code du règlement ⊱ Rêve toujours mon petit  groupe ⊱ écrire ici. commentaires ⊱ Je vous nem  RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  632330353  RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  1283285231 crédits ⊱ écrire ici.
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Dernière édition par River Strahovski le Mar 25 Mar - 21:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  EmptySam 8 Mar - 22:13







« le bonheur c'est une pensée, un état d'esprit, rien de concret que l'on possède, c'est comme être fatigué ou en colère, c'est pas permanent, ça va, ça vient, c'est comme ça »

On dit souvent qu’on ferait mieux de dire aux enfants que la vie est tout sauf un conte de fée, qu’on devrait les préparer à ce que la vie est réellement parce que c’est ce que l’on attends d’un bon parents. Oui on devrait leur dire que la vie n’est qu’une continuité de moment plus ou moins heureux que rien ni personne ne peut réellement contrôler quand bien même on y mettait toute nos forces. Seulement voilà, on n’empêche pas un enfant de rêver. N’est-ce pas  le propre de l’enfant de trouver de la magie partout ? Même dans le plus infime geste du quotidien. L’enfant à cette capacité presque incroyable de transformé un rien en éclat. Non pas parce qu’il en est capable mais belle et bien parce qu’il le veut si fort qu’il y met toute ses forces. Moi, je n’étais pas plus  forte que les autres enfants, pas plus capable d’un autre de faire preuve d’une imagination débordante mais mon père lui l’était. C’est lui qui remplaçait tout ce qu’il touchait en quelque chose d’extraordinaire.  Lui qui, transformait ce petit appartement crasseux en un véritable foyer. Mon père était amour. Il aurait fait n’importe quoi pour moi, pour me préserver de la réalité dans laquelle nous vivions. Un foyer déchiré, un couple en constante dispute et de gros problème d’argent qui n’arrangeait absolument rien. Tout ne tenais qu’à un fil et c’est grâce à lui si des années durant je ne me suis rendu compte de rien. Bernées par ses belles paroles et c’est promesses de jours meilleures.  Ils disent que les enfants voient tout et savent tout, qu’ils peuvent anticipés les disputes, les pleurs et les cris bien avant tout le monde. Peut-être que mon problème à moi était de vivre dans le déni. Un déni si fort qu’en résultait  une utopie créé de toutes pièces.  Je me persuadée moi-même que tout aller bien alors qu’autour de moi tout s’écroulait.  Je racontais à qui voulait bien l’entendre que mes parents s’aimaient comme au premier jour et qu’avec un peu de chance ils allaient même me donner un petit frère ou une petite sœur.  Il suffisait qu’ils échangent ne serait-ce qu’un petit sourire pour que je me dise que j’avais le droit d’y croire.  Quel enfant aurait désiré voir ses parents se quitter ? Qui aurait aimé avoir à faire un choix.  Maman ou papa. Pour moi l’un et l’autre n’étaient pas dissociable et j’en étais la preuve vivante. Ils avaient bien dû s’aimer si fort un jour qu’ils en étaient venus à me désirer. Mais que c’est-on vraiment de la relation amoureuse de nos parents si ce n’est ce qu’on veut bien voir. Dire que j’ai étais malheureuse serait mentir mais, dire le contraire ne serait pas non plus tout à fait juste.  C’était un perpétuelle entre deux  qui faisait bien plus de mal que de bien. C’était comme courir une course perdu d’avance parce qu’on savait malgré tout que la réalité finirais par nous rattraper.  Comme une bombe à retardement qui finirais de toute façon par exploser.  Ce qui faisait le plus mal dans l’histoire, c’était de vouloir y croire alors que tout été perdu d’avance.  Je me souviens m’être demandé plus d’un millier de fois ce qu’ils nous manquaient. Pourquoi est-ce que les autres étaient heureux, pourquoi n’avaient-ils pas besoin de faire semblant. J’avais les meilleures cartes en jeu en main et j’étais pourtant incapable de faire en sorte que cela deviennent une bonne combinaison.  J’ai longtemps eu peur de poser cette question qui me brûlait les lèvres. Ne trouvant jamais réellement le bon moment jusqu’au jour où la question est sortie sans même que j’ai eu le temps de tâter le terrain.  Fin du mois d’août, c’était l’un de c’est repas de famille qui regroupe grands-parents, oncle et tante, cousin éloigné ou encore ami très proche. Le genre de repas qu’on organise le dimanche après-midi un coup chez l’un, un coup chez l’autre. On s’entasse autour d’une longue table bricolé autour d’un  repas préparé avec amour. Ça aurait pu être une belle journée de partage mais j’avais toujours eu l’impression d’assister à une grande mascarade.  Plus que jamais c’est dans c’est moment-là que  j’avais l’impression que ma mère devenait actrice. Elle jouait une femme heureuse et amoureuse de son mari et d’une mère aimante. Elle donnait le change parce qu’il était hors de question d’avouer à notre entourage que notre famille était tout sauf parfaite.  Les plats défilaient sur la table, la troisième bouteille de vin venait d’être débouchée  quand ma grand-mère me demanda le plus affectueusement du monde « Qu’est-ce que tu aimerais avoir pour ton anniversaire ma princesse ? »  Mon anniversaire, nous étions tout censé le fêter un peu plus d’une semaine après. Mes neuf ans. Évidemment, j’avais préétabli toute une liste dans ma tête depuis déjà bien des mois mais, je n’avais plus envie d’aucun des jouets, des livres ou même cd qui jusqu’alors me faisait mourir d’envie.  Un regard pour ma mère qui se tenait à côté de moi et un autre pour mon père juste en face.  «  J’aimerais que papa et maman divorce »  peut-être avais-je finalement compris que l’espoir n’était tout simplement plus suffisent. Compris, que l’histoire commune de mes parents ferait mieux de s’arrêter là. Mais, j’étais la seule pour qui cela semblait être évident. « Qu’est-ce que tu racontes chérie ? » avait d’abord dit ma mère l’air complètement retournée. Tous les regards accusateurs était maintenant tournée vers mes parents. J’aurais pu rire, m’arrêter là et finalement annoncé ma fameuse liste mais, non j’avais l’impression qu’il fallait que je continue coûte que coûte. « Tu sais très bien ce que je veux dire par là maman. Papa et toi vous ne vous aimez plus depuis longtemps et je ne comprends pas pourquoi vous restez ensemble. » Je m’étais alors retournée vers mon père « Je suis grande maintenant vous n’avez pas besoin de rester ensemble pour moi » C’est après cette phrase que je pris la seule et unique claque que ma mère ne m’ai jamais mis. Une claque qui m’a fait comprendre qu’à ses yeux je n’avais pas mon mot à dire sur la situation et que dans les années à suivre j’allais devoir apprendre à faire profil bas.

✤✤✤

La neuvième année de ma vie c’est le genre d’année que l’on aurait  aimé ne jamais avoir vécu.  Quand bien même on a connu avant ça des épreuves il n’y a rien de pire dans sa vie que de se dire que son père va quitter ce monde et que cela va venir vite. On ne s’habitue jamais à la mort  on la tolère seulement lorsqu’elle est loin de nous. On sait qu’elle existe et quelle est là nous guettant de l’autre côté mais, on ne prend conscience de la mort que lorsque celle-ci nous touche de près.  La nouvelle est tombée comme un couperet.  Sans que personne ne s’y attendent. Mon père était le genre de personne à avoir une vie saine à souhait : sportif, il ne fumait pas et ne buvait que très occasionnellement.  Pourtant le cancer ne l’a pas épargné. Le pire à sans nulle doute était ce moment où le docteur nous a fait comprendre qu’il n’y avait rien à faire. Nous ne pouvions pas combattre le cancer généralisé de mon père. Tout et aller vite, trop vite si bien que c’est à peine si j’ai eu le temps de voir les deux derniers mois de sa vie passé.  Je sais que nous avons tous énormément pleuré et que j’en ai voulus à la terre entière faute de réellement pouvoir blâmer quelqu’un et je sais que je me suis promis d’être forte pour lui comme il me l’avait demandé quand la nouvelle est tombée.  Mais comment peut-on être fort quand notre père nous échappe doucement sans que nous ne puissions rien faire.  J’ai assisté à la chute de mon père, lui l’homme qui donnait toujours le change et faisait bonne figure n’avait plus assez de force pour maquiller la réalité. C’était donc à moi d’apprendre à masqué mon chagrin. Je devais devenir la petit fille forte qu’on attendait que je sois, celle qui devait souvenir ma mère dans cette épreuve et montré à mon père qu’il pouvait compter sur moi et ceux même une fois qu’il ne serait plus là. Adieu enfance et le peu de naïveté qu’il me restait encore.  La maladie de mon père m’aura au moins permis de voir que si ma mère ne l’aimer plus comme aux premiers jours elle était toujours très attachée à lui. Elle m’aura aussi permis de comprendre à quel point il m’aimer, non pas que j’en ai douté un jour et comme il espérait que je deviendrais une adulte épanouie et heureuse.  Cette journée là c’était juste lui et moi à l’hôpital c’était un temps que je réclamais souvent  parce que j’avais besoin de profiter de lui jusqu’au bout. De manière générale on parlait de tout et de rien, l’école, mes amis, le chat de la voisine. Mais ce jour-là il avait pris un air sérieux avant de prendre la parole : «  J’ai un tas de chose que je voudrais que tu saches ma princesse. Un tas de choses que j’aurais aimé pouvoir te dire au fil du temps. Mais, tu le sais ce temps je ne l’ai pas alors je vais tout te dire aujourd’hui »  Je savais déjà que je ne sortirais pas de cette conversation en étant toute à fait la même.  « D’abord je veux que tu saches que malgré tout ce que tu peux penser ta mère et moi nous nous sommes aimé et nous t’avons grandement désiré » Une partie de moi avait envie de lui dire qu’il n’avait pas besoin de me dire tout ça parce qu’au fond je le savais déjà. « Je suis désolé qu’on t’ais fait souffrir ma chérie tu sais que l’on a jamais voulu tout ça »  J’aurais voulu lui dire qu’il n’avait pas à s’excuser et que je ne lui en voulais pas, que je ne leurs en voulait plus. « Mais je suis encore plus désolé d’avoir à t’abandonner mon ange. Crois moi j’aimerais pouvoir y faire quelque chose. »  Il avait dit ça dans un souffle presque inaudible. Parce que lui comme moi ne voulions pas y croire, malgré tout nous espérions encore qu’un miracle arrive. «  Papa.. » «  Laisse-moi terminé River » avait-il dit tout en me prenant la main. « D’abord  je veux que tu fasses de ta vie ce qui te fais rêver River, je ne veux pas que comme moi tu te contentes d’un minimum, je ne veux pas que ce qui semble impossible t’arrête. »  A neuf ans on ne comprend pas tout de suite la portée de cette phrase. Parce que ça semble abstrait, lointain.  À cet âge-là, l’avenir ce n’est rien d’autre que ramener des notes correctes à l’école histoire de rendre fière les parents. « Je veux aussi que tu rencontres quelqu’un de bien River.  Evidemment que tu as encore le temps. Mais, je veux que tu connaisses l’amour, le grand » cette phrase là aussi était abstraite. Parce que l’amour n’était qu’un concept réservé aux adultes et mes modèle à moi n’avaient jamais été des amoureux transis. «  J’aimerais aussi que tu ne laisses jamais personne te dire ou te faire croire que tu n’es pas quelqu’un d’extraordinaire parce que tu l’es River et tu as toute ta vie pour le prouver. » je n’avais pas tout de suite compris que la première épreuve à laquelle il faisait référence résidait dans le fait que j’allais devenir orpheline de père. Que j’allais perdre l’un de mes repères et que j’allais devoir apprendre à vivre d’une manière ou d’une autre avec ça. « Mais le plus important mon ange c’est que tu n’oublies jamais à quel point je t’aime et comme je suis fière de toi. » il avait alors ouvert ses bras, bras ou je m’étais logée déposant un baiser sur sa joue. « Je t’aime aussi papa » C’est deux jours plus tard qu’il nous a quittés.

✤✤✤

Qu’est-ce que s’adapter à une situation ? Biologiquement on dit que l’adaptation est censée augmenter les chances de survie d’une espèce. Qu’on accède avec l’adaptation à un milieu plus favorable que tout autre. Après le décès de mon père et venu presque aussitôt une période d’adaptation comme une suite logique, un passage obligatoire auquel on ne peut pas échapper. Ça passe d’abord par ce moment douloureux où l’on doit comprendre que jamais plus on ne pourra voir ce visage, le toucher. Plus jamais on ne pourra non plus entendre cette voix. On s’accroche alors aux souvenirs, à ces bons moments qui peu à peu s’éloignent. On entretien alors cette mémoire parce qu’on a peur que cela disparaisse. La vérité c’est que d’avoir à s’adapter est un véritable supplice. Parce qu’on a l’impression de ne rien pouvoir contrôler et parce que ça fait mal à en crever. Evidemment on a le soutien de sa famille, on créer autour de vous un véritable petit cocon si bien que très vite on a l’impression de ne plus rien pouvoir faire sans leurs soutiens. Je me souviens mettre souvent dit à l’époque que mon père aurait au moins apprécier le fait que ma mère et moi nous soutenions l’une l’autre. Ma mère était devenue en l’espace de quelques mois tout ce que mon père avait été jusqu’alors : mon pilier. A la différence que je m’accrochais à elle comme on s’accroche à une bouée de sauvetage. C’était de la dépendance. Tout le monde était capable de le voir sauf elle et moi évidemment. Qui aurait pu la blâmer ? Sa fille venait de perdre son père et plus que jamais elle avait besoin du soutien et de l’amour de sa mère. Ils disent qu’avec le temps les choses se tassent et qu’on apprend petit à petit à vivre avec ce qui nous est arrivé. Ma mère avait repris le cours de sa vie, travaillant d’arrachepied pour m’offrir un foyer descend. De mon côté j’étais redevenu l’élève brillante et souriante que j’avais toujours été. Oui nous nous étions reconstruit, adapté et tout aller bien. Oui, tout aller bien jusqu’à ce qu’elle décide de ramener cet homme dans notre vie. J’aurais dû être contente pour elle, après trois ans à ne s’occuper que de moi elle avait enfin trouvé un homme bien. Quelqu’un qu’elle aimait et qui était aussi près à m’accueillir. Malgré mes première résistance j’ai accepté cet homme dans notre vie parce qu’il rendait ma mère heureuse et pendant les deux premières années de leurs relations j’ai même appris à l’apprécier. Ayant lui-même des enfants, de son précédent mariage, il avait ce côté paternelle rassurant mais, ce que j’appréciais le plus c’est que jamais il n’avait voulu remplacer mon père. Oui j’apprenais à l’accepter jusqu’au jour où comme une fleur main dans la main ils sont venu tous les deux pour m’annoncer leurs fiançailles et donc mariage imminent. Pour être honnête ce n’était pas vraiment une surprise et j’étais même plutôt contente pour ma mère qui méritait le bonheur qu’elle n’avait peut-être jamais vraiment eu avec mon père. Le problème est survenu quand au cours de la conversation elle a finis par dire « C’est pour ça que nous allons quitter la Pologne et partir vivre en Amérique. Tu sais Paul aimerais ce rapprocher de ses enfants et je pense à ton avenir ma chérie tu auras beaucoup plus de chance de réussir là-bas. » Quitter la Pologne qu’est-ce que c’était censé vouloir dire. Cela n’avait jamais fait partie du plan. Il n’avait jamais était question de quitter le pays et d’y laisser derrière moi mes amis, ma famille, mon père : ma vie. « Pardon. Je ne suis pas sûre d’avoir bien entendu » A en juger par le teint presque livide de ma mère elle savait déjà que cette conversation n’aller pas bien tourner. Alors évidemment elle jugea sans doute nécessaire de prendre des pincettes en abordant un aspect selon elle capitale « Pense à ton avenir River à ce que l’Amérique peut t’apporter. A ce que tu ne trouveras jamais ici. » Je n’arrivais pas à comprendre comment elle pouvait me faire ça. Comment elle pouvait une fois de plus m’enlever quelque chose d’important. Penser t’elle sincèrement que j’étais capable de supporter une nouvelle perte ? Parce que c’était comme ça que je voyais les choses. Quitter Varsovie c’était perdre ma vie et le peu de ce qu’il me restait de mon père. «Tu as pas le droit de faire ça maman ! Tu ne peux pas me demander de partir. Toi, tu peux peut être tout quitté mais, ce n’est pas mon cas ! Tu n’es pas en train de penser à mon avenir mais, à celui de ton couple ! » Elle allait encore sortir un argument bien préparé mais, je ne lui avait pas laissé le temps de surenchérir « Contrairement à toi maman, je ne peux pas laisser papa derrière moi ! Je ne peux pas le remplacer ! » Je savais déjà qu’elle ne pourrait rien contre ça. Il fallait qu’elle comprenne que tout ce qui me restait de lui était ici et que je n’étais pas et ne serais sans doute jamais prête à tirer un trait sur tout ça.
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RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  Vide
MessageSujet: Re: RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  EmptyDim 23 Mar - 1:14





RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  Tumblr_inline_n221bswzDF1s5da06  RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  Tumblr_inline_n221c6PD1C1s5da06Les paysages défile derrière la fenêtre, assise passive à l’arrière tu as l’impression que ce n’est toujours pas vrai. Que tu es dans l’un de ces mauvais rêves que tu as l’habitude de faire et que la lumière  ne pas  tarder à s’allumer. Oui tu vas te réveiller et retrouver ta chambre de petite fille dans ce petit appartement que tu aimais tellement.  Tu vas traverser cette rue que tu connais par cœur, celle qui mène à ce collège que tu avais toujours pensé détester mais, qui finalement ta tant apporté : des amis merveilleux et des souvenirs que tu ne pourras jamais oublier. Tu prendras aussi ce bus, celui qui est toujours bondé jusqu’au dernière arrêt. Apparaîtra alors la maison de ta grand-mère.  Pittoresque à souhait mais remplis d’amour. Celle qui a vu ton père grandir mais, qui la aussi vue partir trop tôt. Tu verras le regard affectif de ta grand-mère se poser sur toi et elle te demandera alors comment ta journée c’est passé. Tu te lanceras alors dans ce grand récit, celui qui semble toujours être le même mais dont elle ne se lasse jamais. Oui tout serait toujours pareil. Les mêmes paysages, les mêmes personnes  et c’était parfait ainsi. Parce qu’il était hors de questions de quitter tout ça.  Quitter ta vie, tes racines. « River Chérie. On est arrivé chez nous. »  Le vocabulaire avait été mal choisit. Jamais cette maison surfaite ne deviendrais mon chez moi.  Jamais cette belle pelouse verte ne pourrait remplacer les rues de Varsovie que j’aimais tant. Varsovie que j’aurais aimé ne jamais avoir quitté.  J’avais fait retarder les choses des mois durant en convaincant ma mère de partir avant moi.  La raison officielle étant de lui laisser le temps de trouver une maison pour sa nouvelle famille et me laisser finir l’année scolaire normalement. La raison officieuse était tout autre : trouver un moyen de rester là-bas.  Moyen qu’évidemment je n’aurais jamais pu dénicher.  Je me retrouvais donc là en Amérique, à Green Valley. Une ville que je n’avais pas choisie et qui allait pourtant devoir m’accueillir. Tout ce que j’avais à faire c’était sortir de cette voiture et m’habituer à ma nouvelle vie, m’adapter, après tout je l’avais déjà fait avant.  Un pied à terre et ma nouvelle vie aller commencer «  RIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIVER » peut être qu’elle commencé un peu  trop vite pour moi. Une tête blonde se jeta littéralement sur moi un énorme sourire sur le visage. « Chérie voilà Robyn »  Pas besoin d’être devin pour savoir à qui j’avais à faire tant la ressemblante était frappante. La situation était digne d’un film comique : elle si contente de me voir là et moi je n’avais qu’une seule envie partir le plus loin possible de tout ça. Faire bonne figure, voilà ce que l’on attendait de moi et je pouvais clairement le sentir rien que par la pression qu’exerçais la main de ma mère sur mon épaule.  « Contente de pouvoir enfin te voir en chair et en os. On m’a tellement parlé de toi ! »  C’était typiquement le phrase que je n’avais pas envie d’entendre. Oui, je savais pertinemment qu’elle n’y était pour rien et qu’elle pensait sans doute tout ce qu’elle venait de dire à en juger par le grand sourire sincère qu’elle avait sur les lèvres. Seulement voilà je n’avais pas envie que ma mère parle de moi à tous ces gens.  Premièrement parce que je n’étais pas encore prête à les accueillir dans ma vie et ensuite parce que j’avais l’impression qu’elle leur donnerait une vision erroné de moi.  Je m’étais rendu compte après l’annonce de notre départ pour l’Amérique qu’elle n’avait finalement jamais réellement cherché à savoir qui j’étais. Ce que j’aimais dans la vie, ce dont j’avais ou non envie ou même mon caractère. J’avais l’impression qu’elle ne voyait que ce qu’elle voulait bien voir comme elle ne montrait aux gens que ce qu’elle voulait bien montrer. Peut-être avait-elle finalement raison, peut être que moi aussi j’allais devoir montrer ce que les gens voulait voir de moi pour m’intégrer dans ce nouveau monde.   « Je suis contente de pouvoir enfin te voir moi aussi » avais-je fini par lâcher sans hélas vraiment le penser.






 « Je t’avais bien dit que tu allais les adorer ! » Connaissant  Robyn cette phrase-là était plus que prévisible parce que malgré tout l’amour que j’ai pour elle nous connaissons tous sa modestie légendaire.  Pourtant elle avait belle est bien raison. J’appréciais énormément sa bande d’amis et je ne pensais simplement plus que cela serait possible un jour. Elle avait dû m’y traîner à ce rendez-vous. Cela faisais des semaines qu’elle en parler et que je trouvais sans cesse une excuse pour y échapper. Seulement voilà, on n’échappe pas à Robyn. Monter un stratagème et elle en aura déjà monté dix de son côté pour déjouée tous vos plans.  Mon intégration à Green Valley je la dois à Robyn. C’est elle qui m’a montré que cette ville n’était peut-être pas l’enfer que je m’étais imaginé. Evidemment au début, sa joie de vivre constante, son envie de faire de moi la sœur dont elle avait toujours rêvé mon inquiété. J’ai plus d’une fois pensé qu’elle et moi ne nous entendrions jamais parce que nous étions bien trop différentes l’une de l’autre. Mais comme dit le fameux dictons : les opposés s’attire.  D’abord elle a su m’apprivoiser et comprendre sans même vraiment en parlé le profond mal être qui m’habitait.  Elle a compris mon mal du pays et n’a pendant longtemps jamais posé de question. C’est peut être ça qui m’a plu chez elle. Le fait qu’elle sache retenir toutes les interrogations qui lui brulait la langue. Puis elle m’a intégré à son monde sans la moindre hésitation.  Elle voulait sincèrement que je m’intègre et que je finisse par considérer cet endroit comme ma maison et contrairement à ma mère elle faisait tout son possible pour que cela soit le cas. Faire tout son possible passé à ses yeux par le fait de m’intégrer à sa bande d’amis. Choses tout sauf simple. Adolescente j’étais plutôt du genre solitaire. Oui j’avais  toujours eu quelque ami mais je n’avais  jamais ressenti le besoin d’en avoir énormément. Tout le contraire de Robyn une adolescente très sociable appréciée de tout le monde. C’est comme ça que je m’étais retrouvée un samedi soir au bowling du coin au bout d’une table entouré de personne que je ne connaissais pas et qui avait un millier de questions à me poser.  J’avais proposé d’aller au cinéma ce qui me semblait être une bonne alternative au moins j’aurais eu le temps d’observer avant d’être jetée dans la gueule du loup. Mais, Robyn elle a toujours était du genre à penser que quand tu sautes il faut commencer du grand plongeoir.  J’avais l’impression d’être à l’école quand la maîtresse te mets devant toute la classe et te demande un grand sourire aux lèvres de te présenter à tes nouveaux camarades.  Situation gênante à souhait qui ne donne pas du tout l’impression qu’on est jugé dès l’instant où on ouvre sa bouche.  Qu’est-on censé dire dans c’est moment-là qui soit assez convaincant sans paraître bizarre et tout de suite être cataloguée comme la petite polonaise qui débarque en Amérique.  Ravie de vous rencontrer ? Robyn m’a beaucoup parlé de vous ? J’aurais pu oui mais c’était tout sauf le genre de présentation cool qu’on attend de la nouvelle.  « Jestem  River, miło cię poznać » Pour être honnête je n’avais rien trouvé de mieux qu’utiliser le polonais pour me présenter. Imaginant sans doute que cela m’aiderait à laisser planer le mystère et à en juger par leurs regards c’était plutôt réussi. Même Robyn semblait surprise ce qui relève de l’exploit. « River, Nie jest to bardzo polska nazwa … jego oryginalna »  Du polonais c’était sans doute la première fois de ma vie que j’étais aussi contente d’en entendre et à en juger par l’accent la personne à qui j’avais affaire était aussi natif de là-bas.  Relevant la tête je découvrais un garçon blond, inutile de dire que mon cœur se mit à battre à la chamade dès la seconde ou son regard croisa le mien. Sentiment étrange que je n’étais pas encore tout à fait capable d’expliquer. «  Et voilà Adrian découvre une compatriote polonaise et hop on est expulsé du tableau.  Arrête de tirer la couverture sur toi et traduit nous plutôt les dires de notre nouvelle amie bien plus jolie que sa demi-sœur insupportable »  A peine avait-il finit sa phrase que Robyn lui jeta sa serviette en papier à la figure  « Sérieusement Brent tu veux vraiment jouer sur ce terrain-là. »  Levant les deux mains en l’air Brent pris un air innocent avant de répliquer «  Mea-culpa je ne veux pas d’une blonde en furie sur mon dos »  phrase qui déclencha les rire du petit groupe alors que Robyn elle bouillonnait de l’intérieur.   « Tu as de la chance que cette soirée soit dédié à River. Beaucoup de chance »  Le Brent en question préféra ne pas en rajouter en matière de mot se contentent seulement de lui envoyer un bisou. Ce qui déclencha encore plus l’hilarité de ses amis. « Plus sérieusement  River, tu vas nous traduire ce que tu as dit ? Hélas on a pas tous la chance de parler polonais »  Lâcha le garçon à l’autre bout de la table jusque-là plutôt discret. « Si ça peut te rassurer  Tyler c’était rien d’insultant. Juste un ravie de vous rencontrer je suis River »  Souriant je m’étais surprise à répliquer  « Dis donc qui ta demandé de traduire mes dires. Moi qui rêver de les faire marcher un petit peu »  Sur-ceux la jolie brune assise à côté de Robyn ajouta  « Habitus toi vite à ça il le fait sans cesse.  On n’a pas encore était présenter je crois : June »   Un air malicieux je repris la parole lâchant non sans une pointe d’humour  « Ravie de vous rencontrer. Je suis River. »




RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  Tumblr_m3k9238VTz1qcjtemo5_250  RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  Tumblr_m3k9238VTz1qcjtemo8_250 J’ai toujours cru que les gens mentaient quand ils disaient que les années lycée sont de loin les meilleures d’une vie. Ne comprenant pas ce qu’il pouvait y avoir de si extraordinaire dans un endroit pas si différent du collège. Pourtant tout ce qu’on dit sur les années lycée c’est vrai. Evidemment, il y a toujours le revers de la médaille : certain dirons que le lycée c’est blanc ou noir. Sois tu as la chance d’être tombé du bon côté soit tu dois supporter certaines des pires années de ta vie. Moi, j’étais de ceux du bon côté. Oui, je fais  aujourd’hui partie de c’est gens qui peuvent  affirmer que les années lycées font parties des plus belles années d’une vie.  Je fais aussi partie de ces gens pour qui lycée rime avec  premier amour. Celui qu’on  a attendu toute son adolescence et que l’on n’oublie jamais.  Les premiers émois, les premières questions existentiel : m’aime t’il lui aussi ? Que m’arrivera-t-il si ce n’est pas le cas ? C’est drôle comme on hésite sur tout quand on tombe amoureux, chaque mot est réfléchi et on est sans cesse en train de demander conseil à nos amies. Amies qu’on finit bien souvent par exaspéré et qui n’attendent que de vous que vous vous jetiez enfin dans le vide, que vous fassiez le grand saut. « Si tu veux mon avis c’est maintenant ou jamais River »  dit  Robbyn  alors qu’elle était en train d’enfiler une robe pour le bal de promo dans une cabine d’essayage.  Elle n’avait pas vraiment tort, cela faisait plusieurs long mois qu’Adrian et moi nous tournions autour sans jamais réellement sauter le pas et voilà que dans quelques semaines le lycée serait terminé.  Pour être tout à fait honnête j’étais comme bloqué à l’idée de devenir sa petite amie. Non pas parce que j’avais peur du rejet auxquels j’aurais pu faire face mais belle et bien parce que je ne voulais pas perdre mon ami.  Au cours des années Adrian était devenu un réel confident, une personne à qui je pouvais tout dire sans jamais avoir l’impression d’être jugée. Je me retrouvais en lui comme il se retrouvait en moi.  Deux gamins expatriés, souvent en manque du pays et qui avaient dû faire face à des choses difficiles.  Avec lui ça avait toujours été simple, claire comme de l’eau de roche et je ne voulais pas perdre ça.   « Elle a raison. Arrête de te poser autant de questions »  avait-ajouté June en sortant de la cabine d’essayage une belle robe noire sur le dos.  « Cherche plus c’est celle-ci qu’il te faut June » Ok je l’avoue j’avais sorti cette phrase avant tout pour changer de sujet même si objectivement parlant elle aurait rendu amoureux n’importe qu’elle garçon avec cette robe.  Rentrant à mon tour avec la pille de robes sélectionner par mes amies dans la cabine, je les entendais débattre à mon sujet de l’autre côté du rideau.  « Sérieusement Riv ça crève les yeux que vous êtes raide dingue l’un de l’autre. Je ne comprends pas ce qui te bloque comme ça. » Très sincèrement je n’étais pas toujours certaine de comprendre non plus pourquoi sauter le pas me bloquait de la sorte. Je n’attendais même pas de lui qu’il fasse le premier pas. Sachant très bien au fond de moi qu’il l’aurait sans doute fait s’il m’avait sentie prête. Le blocage venait avant tout de moi et de ma foutue manie à avoir une peur bleue du changement.  Sortant à mon tour, regardant longuement mon reflet dans le miroir j’avais fini par prendre une longue bouffé d’air avant de lancer d’une assurance qui ne me ressemblait absolument pas « Ok je lui dis tout ce soir » Assurance qui sans nulle doute avez surpris mes amies qui en a peine deux seconde était passé d’un état de réprimande à une excitation sans précédent.  « Ça c’est la River qu’on aime ! »  …  Seule devant la glace je cherchais l’assurance que j’avais laissée dans le magasin. Il était 20h30 sur la pendule et Adrian était censé passer nous prendre à 20h50. A ce moment précis j’aurais sans nul doute aimé pouvoir figer le temps pour ne pas avoir à mettre les mots sur tous les sentiments qui semblait jusqu’alors innommable.  Peut-être aussi sûrement aurais-je aimé avoir plus de temps pour préparer ce que j’allais bien pouvoir lui dire.  Après tout je n’y connaissais pour ainsi  dire rien aux déclarations d’amour. Evidemment que j’avais connu quelque histoire avant de finalement me rendre compte qu’entre Adrian et moi il y avait bien plus qu’une simple amitié. Mais, j’avais aucune d’entre elle ne m’avait autant chamboulé ni même demandé un effort particulier. Entre d’autres termes il n’avait jamais été question d’amour.  « T’inquiète pas Riv tu pourrais lui dire n’importe quoi qu’il te tomberait de toute façon dans les bras » Robyn mon coach personnel, celle qui a toujours le bon mot pour vous redonner confiance et  vous faire envie d’y croire. Ça marchait à tous les coups. Même si ce soir-là le stress était plus qu’envahissant.  20h50 on sonne à la porte. Evidemment les parents s’empressent de sortir leurs appareils photos pour immortaliser ce moment si particulier, comme un rite de passage qu’est le bal de promo. Même si dans notre cas c’était loin de suivre les traditions puisque la bande avait décidé d’avoir pour rendez-vous : la bande. Pacte passé depuis notre première année au lycée et qu’on s’était promis de toujours tenir quoi qu’il advienne. Autant être honnête ce pacte là je le chérissais du plus profond de mon être parce que j’étais grâce à lui certaine qu’Adrian ne ramènerais aucune fille. «T’es superbe » m’avait-il chuchoté dans l’oreille entre deux photos. De quoi bien commencer la soirée.  « Sans rire se punch est vraiment dégueulasse » C’était bien la 100e fois de la soirée qu’on attendait cette phrase sortir de la bouche de Brent qui n’avait pas tout à fait tort.  Mais aussi mauvais était-il, il avait été pour le moment ma seule et unique distraction.  J’avais tout au long de la soirée essayé par mainte et mainte reprise de passer un peu de temps avec Adrian pour enfin lui dire tout ce que j’avais sur le cœur. Mais, ça c’était sans compté sur l’ambiance euphorique de la salle qui faisait que rien ni personne ne pouvait entendre quoi que ce soit.  A cette  heure-là même les «  tu auras ton moment » de Robyn n’était plus suffisant pour me donner l’espoir que oui ce moment que j’avais tant reculé aller enfin arriver.  Vins alors le moment tant fantasmé des bals de promo : le slow. Je me souviens alors mettre demandé ou est-ce que j’allais bien pouvoir aller me cacher pour pleurer toute les larmes de mon corps jusqu’à ce qu’on finisse par me retrouver noyée. Avant de sentir une main sur mon épaule « Tu vas danser avec moi pas vrai ? » C’est dans ce genre de moment que l’on se dit que dieu existe peut-être et que c’est un gros farceurs qui aime jouer des tours qui ne font rire que lui. « Evidemment. »  Premiers pas sans dire un mot. Je pouvais sentir le regard de Robyn et June posé sur nous. C’est deux-là donné l’impression d’assister à une pièce de théâtre ou les deux protagonistes principaux sont sur le point de s’avouer leurs sentiments mutuelle. Je les imaginais déjà applaudir.  J’étais stresser comme si ma vie était en train de se jouer et le fait d’être si près de lui n’arrangeait rien.  Je ne cessais de me dire que je devais donner le change sachant pertinemment qu’il se doutait très bien qu’il se passait quelque chose lui qui, me connaissait si bien. « T’es étrange aujourd’hui tu sais. » Et voilà. Evidemment qu’il devait finir par dire ça étant donné que j’avais passé la soirée à l’éviter le regard plongé dans le fond de mon verre.  J’aurais pu lui sortir un baratin que n’importe qui d’autre aurait gobé mais premièrement ça n’aurait pas marché avec lui et deuxièmement je me devais d’honorer les mots que j’avais prononcés devant ce fichu miroir. « Peut-être que c’est à cause de toi et que ça ne date pas d’aujourd’hui. » C’était sorti tout seul sans réellement réfléchir. Après tous, les discours trop préparé n’avait jamais été mon fort.  A en juger par son regard intrigué je me sentis obligé d’ajouter « Non pas que tu es fait quoi que ce soit de mal » histoire de faire en sorte que les choses soit claire sur ce point-là. « Récapitulons tu veux bien parce que je ne suis pas sûr de tout comprendre. Tu es étrange à cause de moi mais je n’ai rien fait de mal. Je sais que tu as toujours était secrète mais, ce soir tu bas des records »  Toute fille bien constitué aurait compris dès ma première phrase ce que je sous entendais mais les garçons eux semblait toujours ne pas posséder le bon décodeur quand il était question de lire entre les lignes. « Disons simplement que je me suis rendu compte de certaines choses ces dernières semaines. Des choses qui  nous concernent. »  Voilà qui devrait lui mettre la puce à l’oreille. En dire beaucoup tout en donnant l’impression de ne finalement pas dire grand-chose. Le genre de phrase que les filles adore et que les garçons eux mettent une fois de plus des heures à saisir. S’ajoutait à cela que je savais pertinemment qu’il c’était lui aussi rendu compte que ce n’était plus tout à fait comme avant entre nous.  Il m’en avait fallu du courage pour finalement dire « Je crois qu’on est bien plus que des amis. Enfin c’est en tout cas ce que moi je ressens. »  Voilà qui était dit. J’avais longtemps imaginé qu’une fois cette phrase prononcé toute mon appréhension allait enfin retomber mais, c’était pire que jamais. Je restais le regard fixé sur le sien attendant enfin qu’il se décide à dire quelques choses. Des secondes qui me parurent durer des heures. « Je suis content que tu le dises enfin. » Avait-il fini par dire un léger sourire aux lèvres. Resserrant son étreinte autour de moi. J’allais rajouter quelque chose avant qu’il ne pose un doigt sur ma bouche « Maintenant c’est moi qui parle » A cette instant-là plus rien d’autre ne comptait que son regard dans le mien, ses mains sur moi. Je n’entendais plus rien d’autre que sa voix. « Vais-je avoir le droit de dire à tout c’est gars qui rêverais de pouvoir danser avec toi ce soir que tu es ma petite amie ? » Pour simple réponse j’avais hoché la tête avant de me mettre sur la pointe des pieds et déposer un baiser timide sur ses lèvres.  Baiser auxquels il répondit sans se faire attendre avec une fougue que je n’avais jusqu’alors jamais eu la chance de voir. C’était le début de notre histoire, celle de l’amour de ma vie.






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River Strahovski
River Strahovski
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MessageSujet: Re: RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  EmptyMer 26 Mar - 22:05





RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  Tumblr_n1y40fx0xn1qii97qo1_250  RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  Tumblr_n1y40fx0xn1qii97qo2_250Quand on est jeune on a tous un rêve un peu fou que l’entourage ne semble pas comprendre ou même prendre au sérieux.  Devenir star de cinéma, tout laisser tomber pour faire le tour du monde. Le genre de rêverie que les parents qualifient de gaminerie et qu’on finit par ranger au placard. Soit parce que la vie ne nous donne pas l’opportunité à saisir ou parce qu’on n’a pas  l’audace de se dire que ça vaut le coup malgré tout ce que le reste du monde peut bien penser.  Mon rêve à moi, mis à part vouloir devenir médecin, je le partageais avec ma bande de pote de toujours.  On rêvait d’un chez nous, un endroit rien qu’à nous ou on vivrait tous ensemble. On voulait  une vie semblable à celle des héros de Friends où le rire est roi, concrétiser ce qu’on avait toujours été au fond de nous-même : une famille.  Hors toute famille a besoin d’un toit.  Evidemment on avait tous monter des stratagèmes divers et varié pour convaincre nos parents de nous laisser voler de nos propres ailes parce que premièrement nous étions des jeunes adultes sérieux et ensuite parce que qui d’autre que des gens de notre âge vivant les mêmes expériences de vie pourrez nous aider à tirer le meilleure de chaque situation ?  L’idée  avait pour la première fois émerger alors que nous parlions de l’après lycée. Sujet tabou pour nous, évidemment qu’on avait tous des tas de projet en tête et une envie folle de découvrir ce qu’est la vie d’un étudiant  mais, on voulait vivre ça ensemble. Alors évidemment on avait fait tout notre possible pour tous se retrouver dans un peu près le même secteur. Mais, même ça ne semblait pas suffisant.  C’était complétement fou comme en quelques années toutes ces personnes étaient devenues si importante pour moi. Au point même  que je ne m’imaginais simplement plus passer ma vie sans eux. Ils étaient devenus  la famille que j’avais toujours voulu avoir.  «  J’ai pas envie de quitter cet endroit » Avait lancé Robyn allongé dans l’herbe, le regard dans le vide. C’était l’une de ces après-midi d’après cours que l’on avait décidé de passé  dans notre endroit à nous, ce petit bout d’herbe près du terrain de football qu’on avait investi dès notre première année au lycée et voilà qu’il ne nous restait déjà plus qu’une semaine pour en profiter.  Tout était passé à une vitesse folle. Nous avions à peine eu le temps de profiter de cet endroit qu’il était déjà temps de le quitter.  Evidemment chacun d’entre nous avait belle et bien entendu le sous-entendu de Robyn : ce n’était pas seulement cette endroit que nous ne voulions pas quitter mais tout ce qu’il représentait.  Nos années lycées, notre rencontre, nos premiers amours, nos coups de gueule, nos échec et nos réussites. Tous un tas d’étape de vie qu’on avait traversé ensemble et qu’on allait maintenant devoir affronté seuls, chacun de notre côté. « Crois moi j’ai pas envie de partir non plus » Si même  Tyler l’avouait, lui qui d’habitude n’était pas du genre à étaler ses sentiments c’est qu’on était bel et bien tous chamboulé.  Ça peut paraitre bête d’être autant attaché à des gens qui ne sont même pas de ta véritable famille, on l’avait déjà tous entendu de notre côté. Les phrases du genre : vous n’êtes que des gamins, les amis ça va et sa viens. Seulement c’était pour nous tous une évidence.  Jamais personne ne pourrait prendre la place de l’un de nous. C’était comme une évidence, les pièces du puzzle qui s’emboîte.   « Pourquoi est-ce qu’on prend pas une colloc ? »  C’était la première fois qu’une telle idée sortait de la bouche de Brent. Evidemment en trois ans on c’était tous habitué à ses idées farfelu lancée dans le vent seulement cette fois si les choses semblait différentes. D’abord parce qu’on pouvait tous voir vis-à-vis de son expression qu’il était très sérieux et qu’il avait réfléchit longuement à cette idée ensuite parce que c’était la solution parfaite et je m’en voulais presque de ne jamais y avoir pensé.    « C’est la meilleure idée que tu es jamais eu » Voilà qui résumais parfaitement ce que nous pensions tous.  […] C’est beau d’avoir des idées lumineuses mais, encore faut-il pouvoir les mettre en place et ça c’est une toute autre histoire. Ce que nous n’avions pas prévu c’est la montagne qui allait se dresser contre certain d’entre nous : Les parents.  Moi qui pensais que ma mère me laisserait partir sans la moindre difficulté et même avec un certain plaisir j’ai été servi !  Evidemment Robyn et moi avions préparé toute une approche. Si mon beau-père avait été facile à convaincre ma mère elle fut une toute autre histoire ! Son premier argument fut d’abord de me dire que nous étions trop jeunes pour quitter le nid familial. Argument plus que compréhensible nous n’étions à l’époque même pas majeure. Evidemment la majorité posait un énorme problème ma mère prenait cette idée de collocation comme une lubie d’enfant riche et je ne pouvais pas réellement la blâmer puisque vu de l’extérieur c’était l’impression que cela donnait. Mais le plus drôle fut sans le moindre doute le moment où elle se rendit compte que partager un appartement avec ma bande d’amis revenait à partager un appartement avec Adrian, mon petit ami. Evidemment qu’elle appréciait énormément ce gentil garçon avec qui elle pouvait faire un brin de causette en polonais mais, de là à le laisser partager un appartement avec sa fille,  il ne fallait pas abuser.  J’aurais pu lui dire tout ce que je voulais : le régime des chambres séparer,  la présence permanente de Robyn et June il n’y avait rien à faire elle ne voulait rien entendre.  En d’autre terme je sentais l’idée de la collocation s’éloigner  petit à petit pour moi et pour la pauvre Robyn.  Jusqu’à cette soirée ou nous étions finalement parvenu à un deal   « Laisse passer un an. Réussi ta première année universitaire et je reconsidérerais ma décision. »  Une année tout simplement horrible qui n’arrangea en rien les relations déjà tendu que j’avais avec ma mère.  Je lui en voulais de ne pas vouloir me laisser partir vivre avec des gens qui à mes yeux m’aimer bien plus qu’elle ne l’avait jamais fait.  Une année ou j’ai bossé comme une folle et ou j’ai découvert même si je le savais évidemment pertinemment  à quel point vouloir devenir médecin n’est pas suffisant pour y parvenir. La seule clef pour réussir c’est le travail et j’avais la chance d’avoir un très beau but : Rejoindre la collocation que mes amis avait déjà investie et y rejoindre notamment mon amoureux pour enfin commencer ma nouvelle vie.  […] Ce jour bénis que tu attends depuis plus d’un an enfin tu vas pouvoir rejoindre ce rêve et mettre ta pierre à l’édifice.  Tu jettes un coup d’œil à ta chambre d’adolescente mais cette fois ci tu n’as pas aussi mal que lorsque tu as quitté ta chambre d’enfant parce que tu sais que ce qui va suivre ne sera que meilleure.  





RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  Tumblr_inline_n222zlvcPV1s5da06  RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  Tumblr_inline_n222zsM9ZQ1s5da06 La vie en colloc y’a pas à le dire c’est le pied. Evidemment que comme dans toutes vies en collectivité il y a quelque sacrifice à faire mais, il ne pèse pas bien lourd dans la balance quand on les compare avec tous ce qu’on y gagne.  Le gros point noir avait toujours été pour moi l’intimité. Non pas que mes amis étaient intrusif, nous savions tous depuis toujours où était la place de chacun, mais malgré tous les efforts qu’ils pouvaient bien faire ce n’était pas toujours simple de vivre une relation de couple (d’autant plus quand vous êtes le seule couple de l’appartement) sous l’œil avisé de quatre autres personnes.  Evidemment en plus de trois ans de relation on a connu des hauts et des bas mais, l’évidence  était toujours restée intacte : Il était celui fait pour moi. Bien sûr le secret de la réussite de notre couple tenait aussi dans le fait qu’on entretenait sans cesse la flamme notamment en se dédiant des soirées rien qu’à nous deux.  Comme ce soir de décembre là. Rendez-vous avez été pris à vingt heures quinze dans ce petit restaurant qu’on affectionné tant. La chance semblait être avec moi ce soir-là, moi qui courrait toujours derrière le temps pour être à l’heure était pille dans les temps. Une grande première qui allait sans doute impressionner Adrian.  Vingt heure dix sur ma montre, j’entrais dans le restaurant et rejoignait  la table qu’il avait réservé toutes excité à l’idée d’être la première arrivée.  Excitation qui retomba bien vite quand à Vingt heure quarante-cinq, la tête blonde que j’aimais tant ne voulait pas se montrer.  Un appel, puis deux et l’inquiétude s’installe. Ne pas être à l’heure et ne pas donner de nouvelle c’était tout sauf son genre. Son genre à lui c’était appeler, s’excuser d’être en retard et faire oublier les longues minutes d’attente en déposant un simple baiser sur ma bouche. Oui tout ce que j’avais à faire c’était attendre un peu plus longtemps.  Vingt et une heure dix, toujours personne dans la rue d’en face. L’inquiétude grandit. Un appel à la collocation qui me confirme que personne ne la vue en tout cas pas depuis qu’il est partit pour me rejoindre.  Quelque chose ne va pas. J’ai dans le bas du ventre cette inquiétude grandissante qui ne veut pas me quitter. Un autre regard vers la fenêtre  espérant enfin l’apercevoir quand mon portable se met enfin à sonner. Sans même regardé qui est en train de m’appeler je décroche à une vitesse folle persuadée que c’est lui. Mais non, une voix me dit que quelque chose est arrivé et que je devrais venir tout de suite. Je m’entends demander «  Venir ? »  Et la voix déjà  à des kilomètres me répondre : à l’hôpital.  Je me vois sauter dans le premier taxi que je puisse trouver et lâché le nom de l’hôpital. Le plus long trajet de ma vie.  Mon esprit ne peut s’empêcher de repenser au mois de septembre dernier quand pour mon anniversaire, devant tous nos amis, il a demandé ma main.  Oui je ne peux m’empêcher de penser au parole qu’il avait eu : Restons à jamais ensemble dans le bon comme le mauvais.  Pourquoi avais-je le sentiment que le mauvais venait trop vite alors que j’avais à peine eu le temps de profiter du bon ?  J’entre presque en courant dans l’hôpital me dirigeant directement vers le bureau d’accueil.  Tout vas alors très vite une infirmière me demande de la suivre et sans suis alors un long chemin à travers des couloirs qui ne semble jamais finir. Je l’entends me parler d’un accident mais, je peux à peine l’entendre j’ai comme l’impression d’être dans un mauvais rêve.  Elle me demande alors sur le bas de la porte de ne rien laissé paraître, je me souviens promettre de faire de mon mieux alors que je n’ai qu’une envie : pleurer.  Je passe la porte et doit faire face à ce qu’il appelle l’horrible vérité.  Il est là allongé sur se lit mais, semble déjà si loin. C’est à peine si il est reconnaissable caché derrière tous ces fil et ces gros hématome qui lui déforme le visage.  Je m’approche du lit cherchant son regard avant de serrer sa main sans doute trop fort. On devine un sourire sur ses lèvres avant qu’il ne prononce  « Désolé il faut croire que je ne pourrais pas être à l’heure »  Je ris nerveusement  pour empêcher les larmes de couler.  « Tu le seras la prochaine fois »  évidemment qu’il le sera parce qu’il est fort et qu’il traversera ça  « Tu es entre de bonne main ici. » Oui les médecins allait me le remettre sur pied il ne pouvait en être autrement.  J’essaie de me convaincre moi-même que tout ira bien alors que lui et moi savons finalement très bien que c’est tout sauf le cas.  «  Ecoute moi River je veux que tu saches…»   J’ai l’impression d’être des années plus tôt quand mon père  sentant sans doute la mort arrivé décida de me dire tout ce qu’il voulait que j’entende. Seulement  je n’étais pas prête à le perdre lui aussi  « Non Adrian tout vas bien aller tu n’as pas besoin de faire ça »  C’est mot là je n’étais pas prête à les entendre. En tout cas pas comme ça et pas maintenant.  Sans vraiment savoir pourquoi je me dis que je suis celle qui devrait parler. Mon inconscient me rappelant sans doute l’horreur que ça avait été pour moi de devoir laissé partir mon père sans avoir la chance de lui dire tout ce que je voulais. Si je devais réellement faire mes au revoir alors lui aussi avait certaine chose à entendre  « Tu te souviens de ce que tu m’as dit Adrian ? Que tu m’aimerais toujours et peu importe la situation, que toi et moi nous allons vieillir ensemble et toujours s’aimer comme au premier jour ? »  Les larmes avait maintenant envahi mon visage, j’avais mal. Mal a en crevé de me dire que jamais nous aurions la chance de vivre tout ça. J’aurais pu faire un long discours. J’avais tellement de chose à lui dire mais le plus important me semblait alors de le remercier.  «  Merci. Merci d’avoir été l’amour de ma vie. » Les bip devenait de plus en plus lent et presque dans un souffle on l’entendit prononcer   « Désolé River. Promet moi, promet moi-même si je ne suis plus là de toujours te souvenir  que je t’aime »   Plus aucun bruit, plus aucune bip et je sentis une partie de moi-même partir avec lui.

 




RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  Tumblr_n0jlojWu2w1rl8ohzo1_250  RIVER (+) I CAN'T MOVE FROM THE DARKNESS  Tumblr_n0jlojWu2w1rl8ohzo4_250  Qu’est-on censé faire quand notre monde s’effondre ? Comment peut-on renoncer aux projets qu’on n’a même pas eu le temps de réaliser. Comment peut-on laisser partir une personne qui n’était pas censé nous quitter aussi vite, aussi subitement ? Ça fait un mal de chien, mal a en crevé. Bêtement, naïvement je m’étais dit au début que j’arriverais à traverser ça parce que j’étais déjà passé par là. J’avais connu le deuil de mon père, je m’étais adaptée et j’avais traversé la tempête. Seulement cette fois si j’étais comme bloqué. Je n’arrivais pas à accepter la triste vérité. Je ne pouvais le laissé partir. J’avais l’impression d’être dans un cauchemar qui ne voulait pas prendre fin et j’espérais le trouver à côté de moi à mon réveille. Je m’accrochais à tous ce qui me restait de lui, je le voyais partout et l’entendais même parfois. Je ne dormais pratiquement plus parce que je ne pouvais plus supporter le fait d’ouvrir mes yeux tous les matins alors qu’il n’était plus là. Lorsque la fatigue m’emportait enfin, je me réveiller toujours en sursaut en criant son nom. Mes colocataires ne comptaient plus le nombre de nuit où ils s’étaient relayés à mon lit essayant tant bien que mal de me calmer. Je m’en étais voulu plus d’une fois de leur faire subir ça, eux aussi étaient en deuil, ils avaient perdu leurs amis et n’avait même pas le temps de penser à la manière dont ils allaient pouvoir gérer tout ça. Ils n’avaient pas non plus eux la chance de lui dire un dernière au revoir et il devait gérer la personne que je devenais : quelqu’un qui sombrait petit à petit. Jamais ils ne m’ont parlé directement de leurs inquiétudes mais, je pouvais voir dans leurs regards qu’ils étaient complétement désemparée. Qui ne l’aurait pas été devant une véritable coquille vide. Je n’étais plus qu’on corps bloqué dans un passé qui n’aurait jamais dû le devenir. Je m’accrochais aux morceaux restant de souvenirs, je vivais dans un déni constant. Sans doute devenais-je folle, malade d’amour, je ne pouvais pas passer à autres choses. Mais comment aurait-il pu en être autrement alors qu’à mes yeux il était là tout le temps. C’est ce que les spécialiste appel le déni. La première étape du deuil. Inutile de préciser que ça fait mal, beaucoup trop de mal. C’est ce moment si étrange où vous savez pertinemment au fond de vous que ça ne sert à rien de s’accrocher puisqu’il ne sera jamais plus là et pourtant vous ne pouvez-vous en empêcher. Le temps est comme figé, le simple fait de respirer me donnait l’impression que tous les souvenirs que j’avais de lui étaient en train de me parler. Je ne pouvais non plus m’empêchais de me raccrocher à l’idée folle que je finirais par trouver un moyen pour remonter dans le temps, que je finirais par le récupérer puisqu’il était toujours avec moi. Le déni ce n’est finalement rien d’autre que de vivre dans un mensonge. Un mensonge qui manque cruellement de cohérence mais, que vous désirez tellement vrai qu’il finit parfois par le devenir. Mais, le dénis c’est avant tout le seul moyen que l’on trouve avant de frapper l’immense tristesse qui approche alors qu’il est déjà trop tard pour l’éviter. Evidemment ça prend du temps de se rendre compte qu’on est dans le déni, prise de conscience bien douloureuse qu’on ne peut en plus pas faire seule. Ça vient petit à petit au fil des mois et des discutions après de nombreuse heures passé chez un psychologue que vous ne vouliez pas voir au début et à qui vous devez finalement beaucoup. J’ai pris conscience d’un tas de chose durant mes séances. D’abord que le deuil que de mon père que je croyais fait depuis des années ne l’était finalement pas tellement. Le simple fait que je veuille devenir médecin traduisait le fait que je cherchais toujours quelque part la reconnaissance d’un père qui ne pouvait hélas plus m’en donner. Puis il y avait maintenant Adrian et je devais encore une fois faire face à une perte que je n’étais pas prête à assumer et pourtant il était tant pour moi de le faire. Il fallait que je laisse partir les deux hommes de ma vie et que je me reconstruise. « Ça ira tu verras. » C’était devenu le genre de phrase que Robyn me répétait sans cesse. Comme une formule magique qui allait finir par devenir vrai. Je ne m’étais jusqu’alors jamais rendu compte qu’elle avait quelque part raison. Rien ne serait comme avant oui mais, les choses finiraient par évoluer d’une manière ou d’une autre. Seulement je ne pouvais me détacher de cette peur toujours présente, la peur d’un futur sans lui. J’avais sans cesse l’impression d’être désarmée face à ce qu’était la vie s’il n’était plus avec moi. « Comment je peux faire pour vivre sans lui ? » Evidemment qu’elle n’avait pas la réponse. Qui aurait pu l’avoir ? Il n’existait aucun manuel pour ce genre de chose. Pourtant souriant presque comme une mère l’aurait fait elle dit pleine de confiance « Tu le feras River, pour lui, pour nous mais aussi pour toi »






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